mercredi 29 février 2012

Tricot de malheur, tricot de bonheur - work in progess

Vous vous souvenez, il y a quelques semaines d'ici, en plein hiver, je me lançais dans le tricotage d'un pull 100% laine.  Déjà l'idée était un peu farfelue 1. la fin de l'hiver approchant, 2. mon rythme de tricotage n'étant pas rapide, et 3. ma nouvelle contrée d'accueil ne nécessitant pas vraiment ce genre de vêtement.  Bref, malgré tout ça et mon inexpérience en la matière, je m'étais lancée, sans peur ni (trop grande) appréhension.



Alors j'ai foncé, j'ai carburé pendant mes soirées d'hiver, je me suis efforcée de comprendre le charabia du patron et d'exécuter les manipulations prescrites (diminutions, point fantaisie et tout le tralala).  Au bout de 3 pelotes sur 10 à tricoter au total, je trouvais que ça ne montait pas beaucoup et qu'il me faudrait le double de la laine pour faire un pull complet.  Bizarre, bizarre.  J'ai alors extrait le tricot des aiguilles pour pouvoir l'admirer dans tout son déploiement et là, surprise, on aurait dit une sorte de début de chandail pour baleine!  Au moins deux fois trop large!  Millard, j'avais pourtant suivi les instructions, moi!

C'est là qu'on se met à tout détricoter, en n'y faisant pas trop attention (le mieux c'est de parler avec quelqu'un pendant cette douloureuse manœuvre), pour remettre les compteurs à zéro.  Je devais donc non seulement tout recommencer, mais en plus inventer un patron, celui que j'avais ne semblant pas trop convenir...  J'ai fait quelques calculs, revus mes fractions pour enlever des pourcentages de pull, et je suis repartie à l'attaque.

Je suis maintenant arrivée au point où j'étais arrivée, c'est à dire à 3 pelotes.  La taille semble maintenant plus proche de la mienne que de celle d'une baleine, mais l'issue de l'ouvrage est encore tout à fait incertaine à ce stade-ci.  Ça passera ou ça cassera, l'avenir nous le dira... (et je croise les doigts pour que ce soit la première solution, sinon je crois que je serai vraiment dégoûtée à jamais du tricot).

Donc là on a bien compris toute l'ampleur du titre "tricot de malheur".  Mais quid du "tricot de bonheur" alors?  C'est que malgré tout, même si l'issue est incertaine, je prends du plaisir à tricoter au soleil, sur mon balcon ou en bord de mer...


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